Tuesday, October 31, 2006

Free stop son numéro de renseignement

Iliad (Free) a été obligé de fermer son numéro de renseignements téléphonique vendredi soir suite à une décision de justice. C'est Allo Bottin qui a réussi à faire fermer le service de Free. Il est vrai que l'exploitant du 118.007 avait fait feu de toute part plaidant l'acte de concurrence déloyale ou le dénigrement. C'est finalement sur le terrain de la publicité mensongère que le tribunal de Commerce de Paris s'est fondé. Pour la cour, l'offre n'est pas gratuite comme l'avance Free, "le consommateur étant facturé pour toutes les communications qui suivent la mise en relation, toutes les communications de l'annuaire inversé, tous les appels effectués à partir des mobiles, et tous les appels effectués à partir d'une ligne fixe autre que France Télécom ou d'une Freebox", rapporte Les Echos.Free est donc pour une fois mis en échec sur l'un de ses projets. Si le trublion d'Internet reste fidèle à sa réputation il devrait toutefois rapidement s'adapter à cette nouvelle donne pour relancer son service de renseignements sous une nouvelle forme.

Nokia débarque sur le marché des GPS autonomes

Nokia, premier fabricant mondial de téléphone mobile, va commercialiser son premier système GPS autonome, le Nokia 330 Auto Navigation. L'appareil, un boîtier de navigation destiné principalement à être embarqué dans des véhicules, sera disponible au quatrième trimestre 2006. Il coûtera environ 400 euros dans l'Hexagone.
Ce produit destiné au marché européen intègre les données cartographiques de l'américain Navteq. L'application de navigation est quant à elle fournie par la société néerlandaise Route 66, dont les logiciels étaient déjà compatible avec plusieurs smartphones Nokia. Ce nouvel équipement fait également office de lecteur de musique et permet de visionner photos et vidéos.
De quoi inquiéter la numéro un du secteur, le néerlandais TomTom. «TomTom n'a pas d'inquiétude à avoir sur ses ventes et ses bénéfices en 2007, mais l'entrée de Nokia sur le marché constitue une réelle menace» a déclaré à Reuters Cornelis Bos, analyste chez ING.
Un secteur en plein essor, selon l'institut d'études GFK. Il devrait s'écouler un million de ces appareils d'ici à la fin 2006 rien qu'en France.

Thursday, October 12, 2006

La Fnac se lance dans la formation multimédia à domicile

Jusqu'à présent, pour s'initier aux subtilités de l'Internet et du multimédia, la Fnac proposait des formations en atelier dispensées directement dans ses magasins. Depuis le 2 octobre, ses services d'assistance et de formation sont également disponibles à domicile.
Cette offre est labellisée « Internet accompagné », du nom du programme gouvernemental qui se propose d'assister les néophytes lors de leurs premiers pas informatiques. Elle comprend un ordinateur, et jusqu'à 5 h 30 d'initiation, de prise en main et de formation, modulable selon les besoins de l'utilisateur. Une sélection de trois ordinateurs portables (de marques Sony, Asus et Toshiba) et de trois PC de bureau (de marques HP et Packard Bell), intégrant le service d'assistance à domicile de la Fnac est proposée à partir de 1198 euros. Un prix auquel il convient d'ajouter le coût d'un abonnement Internet.
Une déduction fiscale de 50 %
Pour les consommateurs qui ne souscriront qu'au pack « Installation, prise en main et formation », le tarif est fixé à 399 euros. Un prix conséquent pour le client mais dont il est possible de tempérer l'impact. Tout d'abord, l'utilisateur est libre de choisir tout (5 h 30) ou seulement une partie du pack de formation : 129 euros pour 1 h 30 d'installation et de prise en main et 149 euros par session de 2 h de formation, où le client choisit les thèmes qu'il souhaite aborder.
Ensuite, le premier service d'assistance à domicile de la Fnac est éligible au titre de services d'aide à la personne tels que définis par la toute récente « loi Borloo ». En pratique, pour régler ces prestations, les particuliers peuvent recourir au Chèque emploi service universel (CESU) et surtout déduire de leur déclaration fiscale - à hauteur de 50 % (et dans la limite de 1000 euros par an) - les sommes engagées pour ce type de service.
Pour la Fnac, la mise en place de ce dispositif n'est qu'un premier pas vers une stratégie de sensibilisation du grand public à l'électronique et à l'informatique, qui devrait connaître d'autres développements dans le courant de l'année 2007.

MusicMe proposera du téléchargement illimité de musique

Après Napster et Rhapsody aux Etats-Unis, MusicMe (ex-AllMusicBox et partenaire de 01net.) s'apprête à lancer sur le marché français une formule de téléchargement illimité de musique par abonnement à 14,95 euros par mois.
Jusqu'à présent, le site proposait d'acheter des morceaux de musique à l'unité. L'internaute avait aussi la possibilité, en souscrivant un forfait de 9,95 euros par mois, d'écouter en streaming et en illimité à partir de son PC l'ensemble du catalogue de MusicMe. Celui-ci devrait atteindre 600 000 titres d'ici à la fin de l'année 2006, avec l'ajout récent des 250 000 titres du fond EMI Music (Ben Harper, Alain Souchon, Coldplay...) et de labels indépendants. L'ensemble des titres disponibles sur MusicMe est également accessible en écoute partielle et gratuite de 30 secondes.
Les titres loués devraient être transférables sur un baladeur
Les formules de téléchargements illimitées telles que testées sur le marché américain sont en réalité des offres de location et non d'achat de musique. Le jour où l'utilisateur cesse de payer son abonnement, c'est-à-dire quand il ne se connecte pas en temps voulu à la plate-forme de téléchargement, il ne peut plus écouter les titres téléchargés, gelés par les systèmes de DRM.
A contrario, le paiement de l'abonnement réactive et prolonge le droit de licence des fichiers concernés. Les chansons louées sur MusicMe devraient être transférables sur des baladeurs numériques intégrant le système de gestion des droits numériques de Microsoft.

Google réunit son tableur et son traitement de texte en ligne

Les start-up spécialisées dans les suites bureautiques en ligne ont désormais leur propre conférence, Office 2.0, qui se déroule ces jours-ci à San Francisco. Google a profité de l'évènement, réunissant bon nombre d'acteurs de ce marché naissant - iNetOffice, Zoho, Smartsheet, ThinkFree - pour annoncer le lancement de « Docs & Spreadsheets ».
Il s'agit, dans les faits, de la réunification de son traitement de texte et son tableur en ligne, au sein d'une interface utilisateur unique et d'une même plate-forme de partage et de collaboration. « Malgré ses allures d'Office, Docs & Spreadsheets ne se veut pas un concurrent de la suite bureautique de Microsoft », assurent Jennifer Mazzen et Jonathan Rochelle, responsables respectifs du traitement de texte (ex-Writely) et du tableur de la nouvelle suite de Google.
« Avec ce nouveau service, nous avons avant tout privilégié la simplicité, le partage et la collaboration en ligne plutôt que l'exhaustivité des fonctions des éditeurs traditionnels », ajoutent-ils. Par exemple, ni le traitement de texte ni le tableur de Google ne gèrent les macros et il n'est pas encore possible d'insérer un document Docs dans Spreadsheets, ou vice-versa. « Nous ajoutons de nouvelles fonctionnalités toutes les 2 à 4 semaines pour répondre aux demandes des utilisateurs. Ce n'est qu'une question de temps », indique Jennifer Mazzen.
Des limitations qui laissent la porte ouverte à des jeunes pousses, comme Zoho. « La solution de Google n'est pas vraiment une suite à proprement parler, mais la combinaison de deux outils. Avec Zoho Virtual Office, nous proposons l'intégration avec la messagerie électronique, le calendrier, les contacts et le logiciel de présentation », explique Raju Vegesna, le PDG de Zoho.
Lent, ce service nécessite d'être connecté
Quels que soient les services proposés, ces nouvelles suites bureautiques sur Internet souffrent de problèmes identiques : leur lenteur, notamment lors de la gestion de longs documents avec des images, et l'absence d'une composante « hors ligne » qui permette de continuer de travailler sur ses documents lorsque la connexion à Internet est mauvaise ou qu'il n'est tout simplement pas possible d'y accéder. « La version payante de notre service, qui inclura un module Java présent en permanence sur la machine de l'utilisateur, est prévue avant la fin de l'année et permettra justement de continuer à travailler en mode déconnecté et de synchroniser ses documents entre son ordinateur et le service en ligne », affirme TJ Kang, le PDG de ThinkFree.
L'absent de marque à la conférence Office 2.0 n'était autre que Microsoft, pourtant représenté dans la salle, et qui a évoqué l'idée d'une version en ligne de sa suite Works. « Personne n'utilise Works sur son PC. Mais c'est le mieux que Microsoft puisse faire, au risque de cannibaliser sa vache à lait [Office représente un chiffre d'affaires important pour Microsoft, NDLR]. Ce qui nous laisse les mains libres pour proposer une solution équivalente à Office », se réjouit TJ Kang. Pour rappel, Microsoft doit sortir dans quelques semaines la version 2007 d'Office.

La Caisse d'Epargne présente le transfert d'argent par téléphone mobile

La Caisse d'Epargne a annoncé ce jeudi 12 octobre le lancement de Movo, un service pour transférer de l'argent de particulier à particulier via un téléphone mobile. Pour Sébastien Rohart, directeur de la distribution de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne, il s'agit du « premier système de paiement mobile peer-to-peer [au sens propre de « personne à personne », NDLR] sur mobile » . Le service est dans un premier temps réservé aux clients des Caisses d'Epargne, mais sera généralisé dans les prochains mois.
Pour envoyer ou recevoir de l'argent, en utilisant le téléphone comme intermédiaire, il suffit de disposer d'un compte et d'une carte bancaires. Pour l'émetteur de la transaction, il faut dans un premier temps s'inscrire sur le site Movo.fr et y enregistrer ses coordonnées bancaires. Cela fait, deux solutions s'offrent à l'utilisateur pour enclencher une transaction. Il peut envoyer un SMS, au coût de 50 centimes d'euro (en plus du prix normal) indiquant le numéro de mobile du destinataire, son propre code personnel, et le code de sécurité de sa carte bancaire (les trois chiffres qui figurent au dos). Il peut aussi contacter un serveur vocal interactif à 0,57 centimes la minute, hors coût de communication. Effectuer un transfert nécessite également de souscrire un abonnement de six euros par an. L'encaissement, lui, est gratuit

Microsoft muscle Vista contre les versions pirates

Microsoft veut éviter que des versions illégitimes de son futur système d'exploitation, Windows Vista, soient activées grâce à des clés, légitimes elles, fournies aux entreprises, comme c'est souvent le cas pour Windows XP.
Selon l'éditeur, pour activer les systèmes Vista qui équiperont leurs parcs informatiques, les entreprises devront, dans un premier temps, installer sur un serveur un système de gestion de clés qui distribuera ensuite les droits d'activation aux PC connectés sur le réseau interne de l'entreprise. Ce système, baptisé KMS (Key Management Service), devra être configuré pour communiquer avec un serveur de gestion de droits de Microsoft au moins une fois tous les 180 jours, dans la perspective de réactiver l'ensemble des clés du parc.
De fait, si une clé ou une machine est dérobée, Windows Vista ne pourra, en principe, pas être réactivé. Et dans un tel cas de figure, le système d'exploitation deviendra inopérant et passera en mode réduit. C'est-à-dire que l'utilisateur n'aura droit qu'à une heure de connexion Internet afin de lui laisser le temps et la possibilité d'acheter une licence, bloquant le reste du système.
Pas de blocage pour la version grand public
En ce qui concerne les PC de l'entreprise qui ne sont pas reliés au parc durant ces 180 jours, Microsoft propose le système MAK (Multiple Activation Key), une activation du système d'exploitation gérée en direct par un serveur de l'éditeur.
Côté activation d'une version grand public, Microsoft indique que le principe ne change pas. Un numéro de série permettra toujours l'activation du système, soit par Internet, soit par téléphone. L'utilisateur dispose de trente jours pour réaliser cette activation. Au-delà de ce délai, le système désactivera certaines fonctions, comme l'interface graphique Aero, la technologie d'accélération « Ready Boost », et le dispositif antispyware Windows Defender. Soit rien qui empêcherait vraiment d'utiliser Vista. Contrairement à une idée qui circule largement sur Internet, Microsoft affirme que la non-activation du système d'exploitation version grand public n'entraînera pas le blocage de la machine.